mercredi 31 août 2011

Nature et culture @ Cuenca

Nous voici rendus à Cuenca, une belle ville de style colonial où nous avons pu nous reposer pendant une semaine après nos aventures trépidantes des volcans :)

Au programme: restaurants, ballades dans les jolies rues, marché de fleurs tropicales, visites de musées, achat de panamas (Cuenca est LA ville où on peut trouver des panamas), couples dansant des salsas endiablées le samedi soir...

On a pu prendre nos petites habitudes (ça fait du bien!); on est devenu connu dans un restaurant qu'on a adoré et fait la connaissance d'une gérante d'hôtel diabolique prénommée "Esperanza"...

Mais c'est aussi à Cuenca que Carole et Adrien nous ont quittés, pour descendre au Pérou. Snif... Finies les parties de monopoly cartes. On aura passé un mois ensemble, et les voilà qui reprennent leur voyage à deux, et nous qui le commençons.

De Cuenca, nous sommes allés faire une belle ballade dans le parc de Cajas. De belles lagunes se sont offertes à nous à une altitude de presque 4000m.




Le parc est très bien balisé. A l'entrée, on nous fournit un dépliant immense exposant un plan détaillé des sentiers et de riches explications sur la faune, la flore, le climat, la géologie du site. L' Etat équatorien encourage la protection de l'environnement: le long des routes, de nombreux panneaux encouragent à ne pas polluer les rivières, indiquent que "La planète ne pourra pas survivre longtemps". Dans les bus, il est inscrit qu'il est interdit de jeter les déchets par les fenêtres, ce qui n'est malheureusement pas encore respecté. Mais, signe que les choses vont avancer: on a surpris des enfants reprocher à leurs parents de laisser leurs papiers par terre. A Quito, en fonction de sa plaque d'immatriculation (numéro pair ou impair), on ne peut rouler qu'un jour sur deux, au risque d'encourir une amende de 90 $ (le salaire moyen en Equateur est de 300$).

A bientôt sur le Pacifique

vendredi 26 août 2011

Sur la route des volcans: Suite

Le Cotopaxi
Le Cotopaxi: toujours avec Marcial, nous nous sommes attaqués aux flancs de ce magnifique volcan, enneigé toute l'année. La montée jusqu'au refuge fut une épreuve pour Carole et Lydie, qui n'ont pas trouvé la même excitation que les garçons à piétiner dans la lave moulue en luttant contre le vent et la neige qui leur fouettaient le visage. Nous avons assisté à un moment devenu culte: Lydie qui s'approche des garçons en ruminant "ça n'a vraiment aucun intérêt !!!" Alors qu'on venait de dépasser la hauteur du Mont Blanc...
Plus haut que le Mont-Blanc !
Mais requinquées par une bonne soupe au refuge et encouragées par la dissipation des nuages, elles ont finalement retrouvé leur motivation pour monter encore un peu plus et atteindre les 5000 mètres!
Une soupe et ça repart...
Notre premier 5000 !
Un paysage martien
Redescendus au parking, on a enfourché nos VTT pour descendre aux pieds du volcan, à travers un paysage superbe (le paramo: végétation d'altitude). Un arc-en-ciel géant a fait office d'arc de triomphe à notre arrivée!
Lydie descend le Cotopaxi

Etape suivante: Baños, une ville thermale située au bord d'une falaise et dominée par un méchant volcan: le Tungurahua ("Gorge de feu" en quichua). Il s'est réveillé de mauvaise humeur en 1999 et en 2006, obligeant les habitants à quitter la ville durant plusieurs semaines. Le premier soir, on a profité avec eux de ses sources thermales brûlantes. Le lendemain, nouvelle journée de vélo, sur la route des cascades, asphaltée, donc beaucoup moins palpitante que la descente du Cotopaxi.

Le Chimborazo
Un petit alpaga en peluche
Pour conclure cette route des volcans: le majestueux Chimborazo. Du haut de ses 6310 mètres, il domine tous les sommets de l'Equateur. Du fait du renflement de notre planète au niveau de l'équateur, son sommet est le point le plus éloigné du centre de la Terre et donc le plus proche du Soleil! C'est une montagne sacrée pour les indigènes.

Impressionnés par ce géant, tout petits sur nos vtt, nous avons descendu ses pentes, puis avons continué notre route sur des petits chemins isolés et déserts, roulant sur des axes annexes du Chemin de l'Inca, nous arrêtant sur une de leurs aires de repos. Il leur fallait 8 jours pour transmettre un message de Cuzco à Quito, les coureurs se relayant tous les 20 Km.

Des vigognes
Coursés par des alpagas !
à bientôt !

PS: les diaporamas à gauche du blog sont maintenant nos photos, n'hésitez pas à aller jeter un oeil :)

Sur la route des volcans: Quilotoa

Comme vous allez vous en rendre compte, nous avons fait le plein de globules rouges!
De Quito, nous avons rejoint Latacunga, une ville animée d'où nous avons organisé deux expéditions.
Avec Marcial, un guide très sympa et intéressant, parlant bien français, nous avons grimpé vers le lac Quilotoa. Sur la route, nous nous sommes arrêtés dans son village: Pujili. Il nous a amenés au marché où nous avons goûté et bu pour lui faire plaisir un "délicieux" breuvage, sirupeux et écoeurant à souhait, à base d'orge et dans lequel flottaient des grains de blé. A un autre stand, nous avons eu l'honneur de déguster une sorte de boudin aux tripes et à la cannelle. Ainsi, si l'on ose s'aventurer, on peut manger autre chose que l'indéfectible "seco de pollo": du poulet, du riz, parfois des bananes plantins, et une petite salade de tomate et laitue. Comme son nom l'indique, c'est très sec, à moins de rajouter un peu d' "aji", la sauce (très) piquante. Quand l'occasion se présente, on, varie en prenant du "seco de chivo" (mouton) ou du "seco de carne" (boeuf)! On aime beaucoup leurs soupes, toujours délicieuses: un bon bouillon, des légumes, des pommes de terre, parfois du quinoa, ou du maïs, et du poulet. JB fait sa cure de coca. Mais on se régale aussi avec les jus de fruits, qui sont automatiquement servis avec le repas: jus d'orange, de mûre, de fruit de la passion, d'ananas, de fraise...

Le lac Quilotoa
Revenons à nos volcans: le Lac Quilotoa est en fait un cratère, dont nous avons fait le tour à pied. Le point culminant de la crête est à un peu plus de 4000 mètres. Pour y grimper, nous avons légèrement ressenti les effets de l'altitude sur notre souffle. La ballade est superbe: on voit le lac passer du vert émeraude au bleu profond, en fonction de la lumière, des nuages et des rafales de vent.
Notre premier 4000 !
Un JBouille bien protégé du froid
La nuit à 4000, dans une chambre sommaire, "chauffée" par un poêle à bois dont les bûches n'arrivaient pas à brûler à cause de l'humidité et du manque d'oxygène, nous a encore préparés à affronter le volcan Cotopaxi.
La descente du volcan
Le lendemain, nous sommes descendus au fond d'un canyon, pour ensuite remonter et retrouver notre chauffeur qui nous a raccompagnés à Latacunga. Encore une belle marche!

Le gardien du canyon...




samedi 20 août 2011

Mindo

Salut,

Voici les photos, comme convenu, de notre petite escapade à Mindo.

Commençons par une séance de tyrolienne:

Equipés pour l'aventure

Lydie, survolant la forêt
En prime, une vidéo du JBouille en "Superman" !




On enchaîne avec une ballade nous menant de cascades en cascades:



Nous admirons ensuite les papillons et les colibris, spécialement pour Lydie et Didi:



80 battements d'ailes par seconde !

Colibri fait le beau
Next, la route des volcans: somptueuse...

A+

mercredi 17 août 2011

Welcome to the jungle !

L'Amazonie
Coucou,

on vous avait laissés en partance pour l'Amazonie, et une expédition de quatre jours pour la forêt de Cuyabeno, située dans le nord est du pays, à 30km de la frontière colombienne.

On a pris un bus de Quito pour Papallacta où nous avons joui des sources thermales, plongeant dans sept bassins de température allant de 37°C à 40°C. Le tout à une altitude de 3550m et une température extérieure de 10°C.

On a ensuite repris la route pour Lago Agrio, point de départ de notre aventure amazonienne. Pour nous rendre au lodge, perdu dans la forêt, il aura fallu 7h de bus de Quito, 2h de voiture jusqu'au Rio Aguarico, et enfin 3h de pirogue à moteur!

Le Lodge

S'en sont suivies, dans une chaleur humide, promenades nocturnes et diurnes dans la jungle, pêche de piranhas, pirogue sur les eaux noires du rio cuyabeno à la recherche de toucans, perroquets, caïmans, dauphins d'eau douce, tortues. Nous avons pu écouter et admirer tous ces animaux, et Adrien est allé plus loin en dégustant une charmante "petite" larve extraite d'une sorte de grosse noix. Apparemment, elle avait un goût de "fromage de chèvre à la noix de coco"...

Un vilain piranha

Nous avions un super guide quechua, à l'oeil de lynx, qui imitait tous les bruits de la faune à la perfection. Les treks dans la forêt étaient vraiment impressionnants, nous ne restions jamais loin de Jacobo et Ramon, qui traçaient le chemin à l'aide de leur machette.

Jacobo

Il est quasiment impossible de croiser des jaguars car le moindre effluve de crème solaire ou d'anti-moustique les fait fuir. Mais les bruits que nous entendions dans notre bungalow la nuit nous ont suffi...

La tarentule près de notre bungalow

Les indigènes

On a ensuite retrouvé la civilisation à Quito avant de découvrir une nouvelle forêt, d'altitude cette fois ci, à Mindo. Au programme, tyroliennes, nacelle suspendue à 500m au dessus de la jungle, marche des sept cascades, papillons, colibris et orchidées. Quelques photos suivront.


A bientôt!

samedi 6 août 2011

La mitad del mundo

Petit intermède géo-historio-scientifique: nous avons passé une journée sur la "moitié du monde".
Figurez- vous que ce sont des Français qui sont venus en expédition en 1736 afin de mesurer les dimensions de la Terre. Ils ont choisi d'aller dans les Andes car l'altitude facilitait la prise des mesures. Ils ont réussi à déterminer le tracé du méridien 0.
Nous avons pu mettre un pied de chaque côté de la ligne de l'Equateur, à cheval sur les deux hémisphères!
JB au nord, Lydie au sud!
Un petit musée interactif sympathique nous a ensuite appris que sur l'Equateur, il n'y a aucune ombre à midi lors des équinoxes et que les Indiens avaient déjà construit un site pile sur la ligne il y a plus de 1000 ans! Ils avaient de l'avance sur nous!

JB déboussolé
Pas très loin, nous avons grimpé sur la crête du cratère d'un volcan éteint, habité par 150 personnes qui ont la réputation de vivre centenaires: le Pululahua. Le seul médecin du village a définitivement remonté les pentes du cratère car il n'avait pas de patients! Nous avons eu la chance d'arriver avant que la brume s'engouffre dans la caldeira. Ambiance mystique garantie par les airs d'ocarina de notre guide, au-dessus des nuages.
Dans la brume du volcan Pululahua
Notre guide (spirituel?)
PS: tout le monde peut maintenant poster des messages sur le blog, plus besoin d'être enregistré !

A très bientôt pour le récit sur l'Amazonie