Au programme: restaurants, ballades dans les jolies rues, marché de fleurs tropicales, visites de musées, achat de panamas (Cuenca est LA ville où on peut trouver des panamas), couples dansant des salsas endiablées le samedi soir...
On a pu prendre nos petites habitudes (ça fait du bien!); on est devenu connu dans un restaurant qu'on a adoré et fait la connaissance d'une gérante d'hôtel diabolique prénommée "Esperanza"...
Mais c'est aussi à Cuenca que Carole et Adrien nous ont quittés, pour descendre au Pérou. Snif... Finies les parties de monopoly cartes. On aura passé un mois ensemble, et les voilà qui reprennent leur voyage à deux, et nous qui le commençons.
De Cuenca, nous sommes allés faire une belle ballade dans le parc de Cajas. De belles lagunes se sont offertes à nous à une altitude de presque 4000m.
Le parc est très bien balisé. A l'entrée, on nous fournit un dépliant immense exposant un plan détaillé des sentiers et de riches explications sur la faune, la flore, le climat, la géologie du site. L' Etat équatorien encourage la protection de l'environnement: le long des routes, de nombreux panneaux encouragent à ne pas polluer les rivières, indiquent que "La planète ne pourra pas survivre longtemps". Dans les bus, il est inscrit qu'il est interdit de jeter les déchets par les fenêtres, ce qui n'est malheureusement pas encore respecté. Mais, signe que les choses vont avancer: on a surpris des enfants reprocher à leurs parents de laisser leurs papiers par terre. A Quito, en fonction de sa plaque d'immatriculation (numéro pair ou impair), on ne peut rouler qu'un jour sur deux, au risque d'encourir une amende de 90 $ (le salaire moyen en Equateur est de 300$).
A bientôt sur le Pacifique
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