Antigua, le joyau du Guatemala

Salut à nos fidèles lecteurs!

Gros changement de situation géographique: après plus de 8 mois passés en Amérique du Sud, nous voici rendus en Amérique Centrale. Cela nous fait bizarre de retrouver ce "continent" qu'on a connu pendant deux mois au Mexique en 2005. Nous sommes aussi très contents de retrouver la langue espagnole qui nous a manqué pendant notre mois passé au Brésil.

Après un voyage assez long, 3 vols, 15h d'escale, nous arrivons à bon port. Nous retrouvons mes parents à l'aéroport de Guatemala City (ils voyageront avec nous 3 semaines) et filons dès le lendemain matin pour la belle ville d'Antigua.

Bienvenue à Antigua la belle!

Nous y avons passé quatre jours: visite de la ville, marchés des environs, ascension d'un volcan et bien sûr, temps bien agréable des retrouvailles avec les parents de JB.

Antigua est une magnifique ville coloniale offrant un nombre incroyable d'églises, de couvents et monastères. Nombre d'entre eux sont restés en ruines après les séismes à répétition, d'autres ont été reconvertis en hôtels et restaurants.

Au pied de l'église de la Merced

Le couvent de Santa Clara

Les ruines de l'ancienne cathédrale

On a beaucoup apprécié les petits-déjeuners et dîners dans les beaux patios ornés de fontaines, mais aussi dans de petits restos très populaires (et aussi dans une crêperie tenue par deux Français qui ont bien voulu retarder la fermeture pour nous garder à l'abri de la pluie!).

Les Barrère font la lessive au lavoir

Marchand de fruits ambulant

Le marimba, instrument national

On a adoré le marché de San Martin Jilotepeque, un marché bien typique sans autres touristes que nous.  Les gens nous parlent volontiers, sont très souriants et accueillants. On a assisté à la sortie des communions de Veronica (12 ans) et de son oncle (10 ans).

Ces femmes nous ont offert des tortillas quand elles ont vu que leur couleur verte nous intriguait (elles sont faites avec du maïs noir; c'est le pain local).

On a admiré les superbes costumes traditionnels que les femmes portent dans cette région (le "huipil"). A chaque village ses couleurs et ses motifs. Comme dans les Andes, l'art du tissage n'est pas prêt de se perdre ici. On a assisté à de nombreuses démonstrations de confections de textiles sur des métiers à ceinture: un travail impressionnant.

Irène, une tisseuse à Antigua

Les fameux huipils

Les tissus pour la jupe

Une Guatémaltèque en costume typique

Nous avons marché sur les flancs d'un des innombrables volcans (une trentaine) du Guatemala: le volcan Pacaya. Sa dernière éruption date de 2010. Il est en ce moment plutôt calme, seules des fumerolles s'échappent par endroits. On a marché dans ce paysage apocalyptique et fait un hammam bien chaud dans une cavité d'où sortait de la vapeur.

Entre plages et villes: Salvador, Ilha Boipeba, Olinda

Coucou,

dernier post du Brésil, depuis l'aéroport de Recife où nous nous envolons vers le Guatemala. Mes parents nous y retrouveront le vendredi 13 dans la soirée, 4 heures après notre arrivée à Guatemala City. 

De Paraty, nous sommes retournés à Rio où nous avons pris l'avion pour Salvador de Bahia. On était enthousiastes à l'idée de visiter cette ville, mais la désillusion s'est vite emparée de nous... A l'hôtel nous rencontrons deux Français qui nous racontent les mésaventures qu'ils ont connues la veille au soir dans le centre ville historique. Au fur et à mesure nous apprenons que tous les clients de l'hôtel se sont fait agresser à Salvador.

Le dimanche on part se balader les mains dans les poches, pas question ici de prendre l'appareil photo. Malgré la beauté des rues, des places et des églises, on se sent très mal à l'aise et on rentre rapidement à l'hôtel pour prendre nos maillots de bain et partir à la plage entre un joli fort Portugais et un phare.

L'ambiance est beaucoup plus gaie: des "barracas" (petits vendeurs installés sur la plage) proposent des noix de coco, des boissons, de brochettes de fromage aux herbes, des fritures, des chaises et des parasols...

C'est amusant d'observer le va et vient des Brésiliens qui sont présents en masse tous les jours de la semaine...

Nous quittons Salvador pour un coin bien plus tranquille, une nouvelle petite île du nom de Boipeba. L'ambiance est radicalement différente, tout se fait à pied, point de voitures ici. Nous louons un petit studio avec une belle vue sur le village et à proximité d'une église baptiste à l'ambiance de folie. On a assisté à un bout de messe plus proche d'un concert de Lady Gaga que d'une messe classique!

Au programme: baignade, marche, lecture, raquettes...

C'est sur cette île dans un petit restaurant sur pilotis au bord de mer et éclairés par la lune et des bougies, qu'on a fêté l'anniversaire de JB. On se régale d'un bon plat de langoustes accompagné de délicieuses caïpirinhas. JB a même droit à une caïpirinha offerte par la maison.

De Salvador, nous prenons l'avion pour Recife, plus au nord. Nous restons 4 jours dans la magnifique ville d'Olinda, un centre colonial aux mille églises et aux couleurs explosives. Notre ville préférée du Brésil, où on a même réussi à se faire une amie (Aracelly, la chef de notre resto préféré d'Olinda) malgré notre Portugais bien pauvre... Nous passons une demi-journée à Recife, ville peu attrayante dont on ne gardera pas un souvenir impérissable.

Au loin, Recife

Nous avons fait trois jours de plage dans la station balnéaire de Porto de Galinhas (Port des poulets) qui doit son nom à une période de l'histoire entre 1853, date à laquelle le Brésil interdit le trafic d'esclave et 1888, date à laquelle l'esclavage est aboli, les bateaux d'esclave débarquaient illégalement avec des caisses de poulet pour dissimuler leur cargaison humaine.

Aracelly et Lydie

A bientôt au Guatemala!