lundi 6 février 2012

Santiago

Bonjour!

Le 10 Janvier, nous gagnons Santiago, la capitale du Chili, peuplée de 5,900 millions d'habitants. Le 11, on va chercher Agathe, ma petite soeur, à l'aéroport. Un vrai bonheur ces retrouvailles, après plus d'un an sans se voir! On est très contents de voyager avec elle durant les 2 mois à venir car on sait qu'on  va vivre de belles aventures ensemble de la Patagonie au Brésil.

Lydie et Agathe
Et le 12, ce sont Elo et Ed que l'on rencontre pour la première fois "en vrai", après avoir pas mal échangé sur nos voyages par mails. On espérait se croiser en Argentine ou au Chili et nous passons 4 jours ensemble à Santiago, le timing est parfait!

Santiago est une ville que beaucoup de touristes n'apprécient pas ou ne prennent pas le temps de visiter. Nous, on a beaucoup aimé son ambiance estivale, ses immenses parcs, sa belle piscine au sommet d'une colline, ses terrasses de restaurants, les happy hours de ses cafés, la troisième maison de Pablo Neruda et la gentillesse de ses habitants qui ont l'air de beaucoup travailler. Une visite guidée par un jeune de Santiago nous a aussi permis de mieux connaître cette ville et d'approfondir l'histoire du Chili.

Le palais de La Moneda, théâtre du coup d'Etat de 1973   
C'est ici que Salvador Allende se suicida le 11 septembre 1973, dans son bureau et que Augusto Pinochet prit le pouvoir. Le dictateur a dirigé le pays jusqu'en 1988 quand, voulant légitimer sa présidence, il met en place un référendum et sort perdant de ce plébiscite. Il reste cependant chef des armées durant quelques années. Il ne sera inquiété par la Justice qu'en 1998 quand l'Espagne l'accuse d'être responsable de la mort de citoyens espagnols. Des procès s'ouvrent aussi contre lui au Chili dans les années 2000, mais Pinochet meurt sans être condamné, à l'âge de 91 ans...

JB, Agathe, Ed et Elo
Happy hour - Pisco sour
Après-midi piscine
Des gymnastes chiliens au bord de la piscine
Portrait de Pablo Neruda près de sa maison
Et puis, on ne peut pas venir au Chili sans visiter un de ses vignobles. A la moitié du XVIème siècle, les Espagnols ont importé des vignes pour produire du vin de messe. C'est dans la seconde moitié du XIXème siècle que des cépages français sont implantés ici, le climat et le sol sont parfaits. Le Chili rattrape le retard que la dictature de Pinochet a infligé à la production viticole et occupe aujourd'hui la dixième place mondiale. Ses vins sont délicieux. On a apprécié la visite (et les dégustations!) du Domaine de Concha Y Toro, qui produit de très bons crus, dont le plus réputé est le Casillero del Diablo. On a pu se promener dans les allées de Cabernet-Sauvignon, Syrah, Merlot et Carménère, un cépage que la France a complètement perdu au XIXème siècle à cause du phylloxéra. Dans les années 90, un Français s'est rendu compte que ce que les viticulteurs chiliens prenaient pour du Merlot était en fait ce fameux cépage disparu! Aujourd'hui, grâce au Chili, le Carménère est réintroduit dans le pays Bordelais.





Elo, une dégustatrice royale
Voilà pour la capitale. On a vraiment bien vécu à Santiago :-)

5 commentaires:

  1. que de bons souvenirs! Lydie tu as oublié notre passage au mall, où on a dépensé pas mal de sous chez Sara!!
    gros bisous à vous trois
    Elo et Ed

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  2. Et où l'on a acheté du matériel de camping, SURTOUT :-) Indispensable à la poursuite de notre voyage!

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  3. ce soleil de Santiago me fait oublier les -11° de dehors... Mais vous allez avoir un peu plus froid en descendant, non ?

    arnaud

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  4. Eheh, merci pour ton message Mac.
    Il fait effectivement un peu plus froid dans le sud sud. Mais c'est quand même l'été!
    On est à Puerto Natales, on attaque le Torres Del Paine demain, 4 jours de rando. Puis direction Perito Moreno et Fitz Roy.
    Dans 10 jours on sera à Ushuaïa!

    Bisous
    JB

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