vendredi 26 août 2011

Sur la route des volcans: Quilotoa

Comme vous allez vous en rendre compte, nous avons fait le plein de globules rouges!
De Quito, nous avons rejoint Latacunga, une ville animée d'où nous avons organisé deux expéditions.
Avec Marcial, un guide très sympa et intéressant, parlant bien français, nous avons grimpé vers le lac Quilotoa. Sur la route, nous nous sommes arrêtés dans son village: Pujili. Il nous a amenés au marché où nous avons goûté et bu pour lui faire plaisir un "délicieux" breuvage, sirupeux et écoeurant à souhait, à base d'orge et dans lequel flottaient des grains de blé. A un autre stand, nous avons eu l'honneur de déguster une sorte de boudin aux tripes et à la cannelle. Ainsi, si l'on ose s'aventurer, on peut manger autre chose que l'indéfectible "seco de pollo": du poulet, du riz, parfois des bananes plantins, et une petite salade de tomate et laitue. Comme son nom l'indique, c'est très sec, à moins de rajouter un peu d' "aji", la sauce (très) piquante. Quand l'occasion se présente, on, varie en prenant du "seco de chivo" (mouton) ou du "seco de carne" (boeuf)! On aime beaucoup leurs soupes, toujours délicieuses: un bon bouillon, des légumes, des pommes de terre, parfois du quinoa, ou du maïs, et du poulet. JB fait sa cure de coca. Mais on se régale aussi avec les jus de fruits, qui sont automatiquement servis avec le repas: jus d'orange, de mûre, de fruit de la passion, d'ananas, de fraise...

Le lac Quilotoa
Revenons à nos volcans: le Lac Quilotoa est en fait un cratère, dont nous avons fait le tour à pied. Le point culminant de la crête est à un peu plus de 4000 mètres. Pour y grimper, nous avons légèrement ressenti les effets de l'altitude sur notre souffle. La ballade est superbe: on voit le lac passer du vert émeraude au bleu profond, en fonction de la lumière, des nuages et des rafales de vent.
Notre premier 4000 !
Un JBouille bien protégé du froid
La nuit à 4000, dans une chambre sommaire, "chauffée" par un poêle à bois dont les bûches n'arrivaient pas à brûler à cause de l'humidité et du manque d'oxygène, nous a encore préparés à affronter le volcan Cotopaxi.
La descente du volcan
Le lendemain, nous sommes descendus au fond d'un canyon, pour ensuite remonter et retrouver notre chauffeur qui nous a raccompagnés à Latacunga. Encore une belle marche!

Le gardien du canyon...




2 commentaires:

  1. Avez-vous mangé du "ginea pig" ?

    Belles aventures ! A suivre.
    Arnaud

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  2. On n'a pas encore succombé à la tentation.
    Mais au Pérou, on va certainement goûter des petits "Cuy" (prononcer [kouil] ...)
    :)

    A plus!

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